Recommandations générales

Comme nous l’avons vu dans les sections précédentes, les jeunes qui adhèrent le plus aux stéréotypes de genre sont aussi ceux et celles qui décrochent le plus. La socialisation genrée les pousse à développer des attitudes et des comportements différents selon le genre. De plus, les garçons, en plus d’avoir un taux de décrochage scolaire supérieur aux filles, adhèrent aussi plus aux stéréotypes de genre que les filles. Leur rapport à l’apprentissage est donc différent. Parallèlement, les membres des équipes-écoles, à l’instar des autres adultes, ont aussi un comportement qui change en fonction du genre de l’élève. Enfin, les raisons qui poussent les garçons et les filles à décrocher sont différentes. Heureusement, la neurobiologie a démontré que la plasticité cérébrale permet au cerveau de se transformer et d’apprendre tout au long de la vie (Gausset, 2016). Ainsi, l’intervention du milieu, notamment de l’équipe-école, peut aider à atténuer l’effet des stéréotypes de genre sur les croyances et les apprentissages des jeunes, même au secondaire.

Afin d’agir sur les stéréotypes de genre, nous avons rassemblé plusieurs recommandations à intégrer à vos pratiques pédagogiques dans le but de:

  1. Se distancier de pratiques qui renforcent les stéréotypes de genre;
  2. Développer des outils pour déconstruire les stéréotypes de genre auprès des élèves;
  3. S’adapter pour répondre aux besoins des adolescents et des adolescentes au regard de leur genre.

Afin de vous aider à cibler vos interventions, cinq axes d’intervention sont privilégiés :

  1. Interactions avec les élèves
  2. Activités sur les stéréotypes de genre
  3. Pédagogies égalitaires
  4. En équipe de travail
  5. Activités d’introspection

Pour chacun de ces axes, des recommandations visent les élèves en général tandis que d’autres visent plus spécifiquement les garçons et les filles. L’objectif n’est pas de différencier davantage les garçons et les filles, mais simplement de reconnaitre qu’à cet âge, la socialisation différenciée selon le sexe a déjà fait son oeuvre et que certains stéréotypes acquis chez les garçons et les filles nécessitent des interventions différentes pour être déconstruits. Puisqu’elle place le respect et l’accueil de l’individualité et de la spécificité de chaque élève, cette approche est cohérente avec les lignes directrices de l’école bienveillante qui vise à faire de l’adulte un modèle de bienveillance et elle s’inscrit dans le spectre des pédagogies inclusives.

Interactions avec les élèves

En général :
  1. Gardez en tête que tous les garçons et toutes les filles n’ont pas les mêmes compétences et capacités. Adoptez une approche individualisée : il sera alors plus facile de tenir compte des différents profils motivationnels ou styles cognitifs, indépendamment du genre de l’élève.
  2. Encouragez tous les élèves à consacrer un temps d’étude raisonnable à leurs études. Chez les garçons, à en mettre suffisamment et chez les filles, à préserver l’équilibre entre école et vie sociale.
  3. Portez une attention spécifique au vocabulaire utilisé pour parler des personnes qui composent certains corps de métiers: par exemple, « les gars » pour les travailleurs de la construction, « les filles » pour les professionnelles de la santé ou de l’enseignement.
  4. Mettez de l’avant des pratiques universelles qui visent à rendre disponibles à l’ensemble des élèves les services et les activités. Une telle pratique doit s’accompagner d’un soutien individualisé visant à s’adapter aux forces et difficultés de chaque jeune.
  5. Faites preuve d’ouverture d’esprit en matière de diversité. Si certains jeunes ont des propos ou des comportements discriminatoires envers les personnes homosexuelles ou transgenres (il s’agit alors d’homophobie ou de transphobie), invitez-les à réfléchir à cette conduite. Une bonne façon d’intervenir est de comparer l’homophobie ou la transphobie au racisme. La discrimination restera toujours la même chose, peu importe le groupe de personnes auquel elle s’attaque.
  6. Les tâches étant souvent réparties entre les élèves en fonction des stéréotypes de genre dans les travaux d’équipe, invitez-les à partager des tâches ou à en essayer de nouvelles.
  7. De façon générale et dans votre champ disciplinaire, assurez-vous de présenter et de valoriser des modèles masculins et féminins diversifiés.
  8. Mettez en place des pratiques pour contrecarrer vos angles morts. Par exemple, maintenant qu’on sait que le personnel enseignant a tendance à moins répondre aux questions des filles, il est possible de mettre une boite à question à un endroit facilement accessible pour s’assurer qu’il existe un espace pour que leurs questions soient entendues. D’autres idées:
    • corrigez les examens et évaluations en masquant le nom des élèves,
    • pigez des noms pour les prises de parole,
    • utilisez les médias sociaux pour faciliter les questions et réponses (en fixant vos limites pour les horaires de réponses).
Pour les garçons :
  1. Veillez à ce que les lieux d’aide revêtent un caractère plutôt informel : les garçons répondent mieux à des lieux d’aide professionnelle informels, ceux-ci ayant habituellement plutôt tendance à se débrouiller seuls au lieu de demander de l’aide formelle.
  2. Comme la motivation est liée au sentiment de compétence, offrez à tous les garçons, incluant ceux qui ont une performance académique plus faible, des occasions de se montrer compétents à l’école.
  3. Offrez des services d’aide sans rendez-vous, ce qui pourrait faciliter notamment l’accès des garçons à ces services.
  4. Valorisez la verbalisation des émotions et adoptez une approche non directive.
  5. Encouragez les talents artistiques des garçons.
  6. Assurez-vous d’évaluer avec autant de minutie la forme que le contenu.
  7. Organisez des activités avec des personnes qui mettent en pratique les contenus appris dans les cours dans leur travail ou leurs implications. Comme certains garçons tendent à accorder moins de valeur aux savoirs formels, issus des milieux scolaires, le fait d’en connaitre les applications concrètes peut soutenir leur motivation. C’est notamment le cas de l’apprentissage de la langue.
Pour les filles :
  1. Soyez vigilant·e quant aux besoins invisibles des filles et portez attention aux signes de décrochage spécifiques à ces dernières, qui sont moins étiquetées comme de potentielles décrocheuses, et dont les difficultés sont davantage intériorisées.
  2. Prévoyez des activités pour les filles afin de leur donner confiance en elles.
  3. Faites preuve de vigilance en matière de détresse psychologique. La dépression représente un prédicteur majeur de décrochage scolaire et les filles sont jusqu’à deux fois plus susceptibles d’en vivre une.
  4. Assurez-vous d’évaluer avec autant de minutie le contenu que la forme.
  5. Maximisez l’autonomie des filles en évitant de faire les activités et/ou exercices à leur place lors des explications.

Activités sur les stéréotypes de genre

  1. Aidez les élèves à acquérir un esprit critique par rapport aux stéréotypes de genre en :
    • encourageant la réflexion et la prise de conscience lorsque vous en apercevez;
    • critiquant ouvertement les images stéréotypées se trouvant dans l’espace public;
    • mettant en évidence les stéréotypes de genre lorsque les élèves utilisent des applications Web, sur la tablette et l’ordinateur;
    • questionnant les stéréotypes ou les préjugés perpétrés par les élèves ou d’autres personnes;
    • corrigeant l’impression qu’il existe des activités féminines et d’autres masculines.
  2. Rappelez souvent aux élèves qu’il n’y a aucune activité réservée aux filles ou aux garçons.
  3. Réagissez verbalement à des situations d’inégalité et discutez-en avec les élèves pour déconstruire les stéréotypes et faire évoluer leurs perceptions vers des valeurs égalitaires;
  4. Dans les sports, où les stéréotypes de genre sont très présents, intervenez rapidement en cas de propos discriminatoires.
  5. Féminisez les textes et expressions pour que toutes et tous se sentent inclus·e·s, tant dans les textes que vous écrivez que lorsque vous vous adressez aux élèves.
  6. Faites prendre conscience des aptitudes développées par les différentes activités qui sont offertes aux jeunes et montrez qu’elles sont bénéfiques à toutes et à tous, filles ou garçons.
  7. Organisez des activités pour sensibiliser les élèves à la question de l’hypersexualisation. Les codes vestimentaires peuvent notamment être un objet pertinent pour organiser la discussion et éventuellement pour impliquer les élèves dans la mise à jour de ces politiques.
  8. Organisez des ateliers ou des jeux avec les élèves pour engager un dialogue autour de la question des identités de genre.
  9. Présentez des modèles de femmes et d’hommes qui sortent des rôles stéréotypés.
  10. Travaillez sur les stéréotypes de genre avec les jeunes, particulièrement avec les garçons qui y adhèrent davantage.
  11. Encouragez les élèves à choisir des activités ou des tâches qu’elles et ils ont tendance à ignorer ou à éviter.
  12. Mettez en œuvre des campagnes de promotion à cet égard. Soutenez et encouragez les aspirations scolaires, professionnelles et sociales des jeunes. Aidez-les à être convaincu·e·s que tout leur est permis et possible.
  13. Enseignez ce qu’est la « menace du stéréotype » et mettez en place des mesures adaptées à votre discipline pour la contrer lorsque cela est pertinent.

Les pédagogies égalitaires

Afin de soutenir la persévérance scolaire de tous les élèves en déconstruisant les stéréotypes de genre, il est important de mettre en pratique une pédagogie égalitaire qui a pour objet :

  • d’établir des relations égalitaires dans la classe;
  • de faire en sorte que les élèves se sentent valorisés en tant que personnes;
  • d’utiliser l’expérience des élèves comme source d’apprentissage.

Voici, en plus, quelques recommandations générales pour mettre en pratique des pédagogies égalitaires.

En général :
  1. Utilisez à bon escient les activités de collaboration et de compétition. Encouragez les activités de collaboration qui réunissent les filles et les garçons. Dans les classes où les élèves collaborent davantage, il existe moins d’attitudes stéréotypées. À l’inverse, l’introduction d’un volet « compétition » dans certaines activités permettra de stimuler certains jeunes qui y répondent bien.
  2. Pour rejoindre plus spécifiquement les filles et les garçons comme groupes distincts, variez vos approches pédagogiques. Vous rejoindrez ainsi plus d’élèves et vous leur permettrez d’apprendre avec la méthode qui leur convient le mieux.
  3. Créez un climat favorable à l’apprentissage et à l’expression de soi en :
    • réagissant immédiatement aux propos sexistes, racistes, inappropriés ou discriminatoires (zéro tolérance).
    • évitant de mettre en doute les élèves qui ne se conforment pas aux stéréotypes et en corrigeant ceux et celles qui font des commentaires sur ces comportements ou s’en moquent.
    • amenant les jeunes à faire preuve d’ouverture d’esprit par rapport aux choix des autres et en démontrant que le sexe d’une personne ne la limite pas dans ses choix d’activités ou de profession.
  4. Favorisez des équipes mixtes, notamment dans les activités sportives.
  5. En contexte de sortie scolaire, s’assurer d’une répartition équitable et non stéréotypée des tâches liées à la vie du groupe.
  6. Dans le contexte d’une approche coopérative ou d’un travail d’équipe, favoriser le recours aux forces respectives des filles et des garçons qui composent le groupe afin de leur permettre de se mettre en valeur et ce, particulièrement chez les filles, dont la confiance en soi est souvent plus faible que celles des garçons.
  7. Dans les lectures et les modèles proposés aux élèves, assurez-vous d’avoir des modèles diversifiés (par exemple, des femmes athlètes, des femmes scientifiques ou des femmes qui ont marqué l’histoire).
  8. L’utilisation des groupes de soutien par les pairs, où les élèves sont amené·e·s à travailler ensemble sur certains concepts, mais pas nécessairement dans le cadre d’un travail d’équipe formel, peut être une pratique enrichissante pour les élèves et soutenir l’apprentissage par les pairs. Les élèves ont ainsi l’occasion de décider ensemble des méthodes de travail qu’ils et elles souhaitent privilégier et d’aborder et reformuler les contenus entre eux. Si vous utilisez cette pratique, assurez-vous d’avoir des groupes mixtes et de favoriser la participation de tous les membres du groupe. Veuillez à ce que ce ne soit pas principalement les filles qui soient en relation d’aide avec les autres membres du groupe.
  9. Surtout dans les disciplines scientifiques, intégrez vos expériences personnelles dans vos échanges dans la classe afin de vous révéler comme personne auprès des élèves. Les expériences scolaires positives et négatives, les difficultés vécues dans les processus d’apprentissage, les rôles sociaux que jouent les sciences et technologies ainsi que les intérêts à l’extérieur de la classe sont des éléments qui peuvent rendre la discipline plus accessible à plusieurs élèves, notamment aux filles.
  10. Vérifiez les perceptions et le sentiment de compétence des élèves envers certaines matières comme le français et les mathématiques, ainsi que la valeur qu’elles et ils leur accordent, afin d’intervenir avec discernement :
    • Les filles vivent plus d’anxiété et ont souvent un sentiment de compétence plus faible que les garçons en mathématiques. Elles ont besoin de soutien et d’encouragement;
    • Les garçons accordent souvent moins d’importance à l’apprentissage du français et à la lecture.
Pour les programmes de formation professionnelle
  1. Offrez aux jeunes des modèles variés de travailleuses et de travailleurs. Amenez-les à se projeter dans un travail en fonction de leurs propres intérêts et non selon des stéréotypes de genre, particulièrement dans le cas des élèves des D.E.P évoluant dans des programmes non traditionnels à leur sexe (i.e. les filles dans les métiers de la construction).
  2. Faites attention à l’humour lié aux compétences des hommes et des femmes. Ces blagues, répétées, peuvent devenir étouffantes pour les élèves qui sont minoritaires dans leur programme (garçons en D.E.P traditionnellement féminin / filles en D.E.P majoritairement masculin).
  3. Permettez aux élèves minoritaires dans leur formation d’exprimer leurs besoins et de partager leurs difficultés.
  4. Assurez-vous d’offrir des formations équivalentes aux hommes et aux femmes. Évitez d’assumer que les élèves ont déjà certaines compétences, par exemple la conduite des véhicules ou l’utilisation de l’équipement.
Pour les filles :
  1. Mettez en place des mécanismes pour que les garçons et les filles soient encouragé·e·s à prendre la parole de façon équitable dans la classe. Par exemple, alterner les tours de parole entre les garçons et les filles.
  2. Atténuez la menace du stéréotype par un « discours de renforcement » en début d’activité en soulignant le fait que tous les élèves sont en mesure de bien réussir l’activité en question.
Pour les garçons :
  1. Soutenir l’intégration des garçons dans les secteurs à prédominance féminine.

En équipe de travail

  1. Dressez un tableau des participant·e·s aux activités (ex: parascolaires) avec des données pour cerner à qui s’adressent majoritairement les activités.
  2. Prenez le temps d’observer le matériel scolaire; les manuels, les outils multimédias, le contenu de la bibliothèque. Utilisez les grilles d’analyse pour évaluer si des stéréotypes de genre y sont véhiculés.
  3. Offrez des activités qui allient compétences artistiques et sportives afin d’amener les garçons à exercer des pratiques culturelles et les filles à exercer les activités physiques.
  4. Ayez des modèles masculins et féminins dans les activités non traditionnelles. Ces modèles peuvent aider les jeunes à assouplir leurs représentations sociales. Par exemple, pourquoi ne pas inviter un homme qui écrit de la poésie ou une femme physicienne pour parler de leurs disciplines.
  5. Réfléchissez à une politique institutionnelle d’intervention et d’intégration des élèves ayant une identité de genre non conforme.
  6. Favorisez des modes de transport sécuritaires pour se rendre aux lieux d’activités et des horaires adéquats afin d’encourager la participation des filles.
  7. Faites de la sensibilisation auprès des parents sur la question des stéréotypes de genre et sur l’aspect déterminant du soutien parental dans la confiance des jeunes à pratiquer toutes les activités qui les intéressent.

Activités d’introspection

  1. Développez des pratiques réflexives: faites preuve de vigilance et interrogez-vous sur vos propres attitudes (bien souvent inconscientes) vis-à-vis des jeunes. Par exemple, une enseignante a filmé sa classe et s’est rendu compte que son comportement n’était pas le même envers les filles et les garçons.
  2. Prenez le temps d’identifier vos propres préjugés sur les capacités et aptitudes des garçons et des filles.
  3. Prenez le temps de réfléchir sur: 1) la place des hommes et des femmes dans votre discipline, 2) sur les expériences qu’ont les garçons et les filles de cette discipline ou des compétences qui y sont rattachées et 3) sur l’effet que ces deux éléments peuvent avoir sur le sentiment de compétence des élèves de votre classe face à la matière et aux compétences qui y sont associées.
  4. Prenez du temps pour bien comprendre l’effet Pygmalion et ayez des attentes élevées pour tous les élèves.

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